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« on: May 09, 2012, 10:00:49 PM » |
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Le président élu français, François Hollande, (PS), a réfusé même de rencontrer le chef du 1er parti politique grec élu, le même jour que lui (6 mai 2012), en tête des opposants à l' accord conclu par les ex-gouvernements PASOK avec le FMI et l'UE qui imposent des économies draconienes en echange de prêts bancaires pour payer les trop nombreux fonctionaires, notoirement surnuméraires, de l'Etat, mais qui ont, jusqu'à maintenant, durement frappé l' économie productive du pays et les pauvres, Alexi Tsipra (Siriza - gauche).
Le jeune politicien grec vient d' obtenir, par le Président du pays, Papoulias (poste sans pouvoir politique éxecutif), un Mandat officiel afin d' explorer les possibilités de former un Gouvernement, après que son parti, Siriza (centre-gauche), a réussi d' avoir, aux élections du 6 mai, la deuxième place en Grèce, dévancant, pour la 1ère fois dans l' histoire, même le vieux parti de l'establishment PASOK (Socialdemocrate : pratiquement éliminé aux élections de 2012), avec une avance d' environ + 4% des votes de plus : 17 % contre seulement 13 %, respectivement.
Il esperait qu' Hollande, élu sur le mot-ordre "Changement", et avec promesses de privilégier en Europe la "croissance", accusant Sarkozy et Merkel d' avoir insisté trop sur les économies budgétaires pour absorber les dettes en eurozone, allait voir avec sympathie la légitimité populaire actuellement acquise par un ensemble de divers partis politiques, de gauche et de droite, du centre jusqu'aux tous les deux extremes, qui voulaient un changement de politique économique et viennent d'obténir, pris ensemble, une large majorité absolue de plus de 60% des votes.
Mais, Hollande (ou quelqu'un dans son entourage) aurait sechement répondu que, même avant qu'il assume oficiellement le poste de Président de la République, (prévu pour la semaine prochaine), "le protocole" ne lui permettrait pas de rencontrer de simples chefs de partis politiques, (même sortis des élections parmi les premiers, même avec mandat officiel pour dévenir Prémier Ministre, comme dans ce cas)....
Ainsi, tous les rèves ou illusions que l' opposition de gauche en Grèce pourrait avoir investi aux efforts collectifs d' élire Hollande Président en France, pour un vrai "Changement" par rapport à la politique des précedents gouvernements grecs et/ou français, semblent désormais décus et gravement compromis, Alexis Tsipras étant obligé à déposer son mandat demain.
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